Le Bien-Être selon Marianne

Je m’appelle Marianne, j’ai 27 ans et tellement de rêves à réaliser !

J’aime sortir, manger de bonnes choses, me relaxer, écouter de la musique, faire l’andouille, rencontrer des gens de tous horizons, chanter, écouter et raconter des histoires, jouer avec ma nourriture, les papouilles dans les cheveux…

Mais j’ai une peur bleue de l’échec… Heureusement : j’y travaille !

Dans ma vie, il y a 3 choses dont je ne peux pas me passer: le théâtre d’impro, mes amis et voyager. Grâce à elles j’ai rencontré de belles personnes qui m’inspirent tous les jours et me donnent envie d’être une meilleure personne. Pourvu que ça continue !

Ma définition du bien-être :

Pour moi le bien être c’est se détendre dans son corps et dans sa tête. C’est se sentir en sécurité, savoir qu’on est dans un milieu bienveillant, seul ou avec des personnes qui nous veulent du bien et à qui on veut du bien.

Etre dans un lieu dans lequel on se sent bien et prendre le temps, tout simplement, vivre le temps et arrêter de croire qu’il nous échappe. C’est oublier tout, au moins un instant. Se laisser aller, s’explorer, se surprendre parfois dans le vagabondage de nos pensées une fois les contraintes de notre corps dépassées.

Souvenirs où je me suis sentie dans le bien être :

J’ai ce souvenir encore très frais de cette nuit à Bali dans la montagne après une grosse journée de randonnée.

Peu de temps après m’être couchée et à mi-chemin entre l’endormissement et la conscience éveillée, j’ai entendu la parade nocturne d’une fête de village se déplaçant dans la montagne. On pouvait entendre des tambours légers, des clochettes et des instruments de musique au tintement très métallique.

J’étais bercée par le chant des insectes et par cette musique qui se déplaçait dans la montagne. C’était une atmosphère très mystique, je n’arrivais plus à savoir de quel côté arrivait la musique et ça n’avait plus d’importance, on aurait dit que la parade voletait au-dessus de ma tête.

Mon corps était parfaitement relaxé et mon esprit vagabondait entre le rêve et l’écoute.

C’était une nuit magique.

Il y a un an, j’ai connu une période de grand stress et de crises d’angoisse. Une amie sophrologue m’a vue en détresse et a proposé de me faire une séance.

Cela m’a fait beaucoup de bien. Petit à petit je sentais mon corps se détendre, ma respiration et mes pensées se calmer. Puis elle m’a emmenée à visualiser une bulle de confort, à me projeter dedans. Il n’y avait pas de temps dans cette bulle. J’étais simplement là. Moi. Profitant de ma présence dans cet endroit sécurisant où rien ne pouvait plus m’atteindre.

– Il n’est pas rare en impro de faire des exercices de danse. Cela aide à dérouiller ses articulations, à écouter son corps (et ses propres envies de mouvement) et nous permet de nous autoriser à aller avec bienveillance vers le corps de l’autre. Ce qui n’est pas toujours facile !
Cette fois-ci, après plusieurs exercices d’échauffement, nous devions laisser nos corps réagir à la musique et danser en ne faisant qu’un. Chaque proposition du corps devant être écoutée,  suivie par les autres et initiant un autre mouvement chez d’autres danseurs. Nous étions tous libres de bouger comme nous l’entendions, de nous éloigner du mouvement du groupe, de nous y engouffrer, de se laisser porter.

Il n’y avait plus de place à la réflexion. Tout n’était que mouvement et réaction spontanée à ce mouvement. Une masse de plusieurs individus ne faisant plus qu’un, se divisant et se recomposant comme des poussières poussées par le vent. Une vraie cohésion.

Je me suis sentie libre, en totale confiance avec les autres danseurs et avec moi-même.

Publié par Julie Leroux

Professeure de Yoga

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